- Comment décider si le statut d'auto-entrepreneur est le bon pour votre activité ?
- Devenir auto-entrepreneur en France : un processus simple ouvert à tous
- Quelles formalités lors d’une déclaration de création auto-entrepreneur ?
- Quelles aides pour les auto-entrepreneurs ?
- Déclarations et limites de l’auto-entrepreneur
- Devenir auto-entrepreneur : une fois les démarches faites, bien réussir sa digitalisation
Devenir auto-entrepreneur en 2022
Devenir auto-entrepreneur est à la mode depuis quelques années. Ce statut spécial propose de nombreux avantages (et quelques inconvénients) aux entrepreneurs en début d’activité, ou aux professionnels qui souhaitent se créer un complément de revenus.
Comme pour toute création d’activité, devenir auto-entrepreneur est encadré avec des démarches à suivre, ainsi que des déclarations et plafonds à respecter tout au long de la vie de votre activité.
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Comment décider si le statut d'auto-entrepreneur est le bon pour votre activité ?
Le statut d’auto-entrepreneur (aussi appelé micro-entrepreneur) est un régime simplifié de l’entreprise individuelle. L’entreprise individuelle propose trois statuts : l’Entreprise Individuelle (EI), l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) et le statut d’auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur.
Devenir auto-entrepreneur vous permet surtout de démarrer votre activité facilement par des démarches simplifiées et des obligations réduites.
Quelles différences entre le statut d’auto-entrepreneur et celui d’EI/EIRL ?
Le statut d’auto-entrepreneur et ceux d'EI ou d’EIRL ont en commun le fait de ne pas être des sociétés, mais des entreprises. C’est à dire qu’elles n’ont pas d’existence juridique qui les sépare de l’entrepreneur à l’origine de leur création.
Un entrepreneur peut cependant distinguer son patrimoine personnel de celui de son activité en optant pour l’EIRL si nécessaire. Cette démarche permet de définir les biens qui servent pour l’activité professionnelle, créant un bouclier juridique entre ces biens-là et les biens personnels, qui ne seront pas à risque en cas de problèmes financiers.
Devenir auto-entrepreneur, c’est surtout opter pour un régime simplifié qui propose des obligations allégées et donc moins onéreuses, particulièrement adaptées aux petites entreprises ou aux entrepreneurs débutants.
Devenir auto-entrepreneur en France : un processus simple ouvert à tous
Afin de devenir auto-entrepreneur en France, il faut répondre à quelques critères simples qui ne requiert pas de formation ou de diplôme spécifique.
Tout individu peut donc créer son auto entreprise à condition de :
Être une personne physique (une société ne peut pas devenir auto-entrepreneur)
Créer une entreprise individuelle, ou en posséder une et changer le statut pour le statut d’auto-entreprise
Avoir une activité qui est de nature artisanale, commerciale ou libérale (Legalstart propose une liste complète très pratique si vous avez des doutes !)
Devenir auto-entrepreneur sans diplôme est donc tout à fait envisageable !
Pour les étrangers vivant en France, la création auto-entrepreneur est tout à fait envisageable, mais en fonction du pays duquel vous êtes ressortissant, il faut peut-être avoir un titre de séjour valide. Se renseigner auprès de l’URSSAF ou de Pôle Emploi.
Cumuler les statuts auto-entrepreneur et salarié : c’est possible, mais…
Il est tout à fait possible de devenir auto-entrepreneur tout en étant salarié afin de poursuivre une idée qui vous passionne, ou tout simplement générer un complément de revenus. Cependant, il faut respecter votre employeur actuel et éviter les faux-pas !
Il existe dans certains contrats de travail des clauses de non-concurrence ou d’exclusivité à respecter
Un devoir de loyauté implicite est attendu de la part du salarié, qui ne peut exercer une activité parallèle qui peut porter préjudice à son employeur
Certaines professions encadrées comme les milieux de la santé ou du juridique refusent le cumul de statuts afin de protéger les métiers
Quelles formalités lors d’une déclaration de création auto-entrepreneur ?
Bien que plus légères que pour la création d’un autre statut d’entreprise individuelle, les formalités d’inscription de l’auto-entrepreneur requiert un certain nombre de documents :
Le formulaire P0 auto-entrepreneur aussi connu sous le nom Cerfa P0, ce document représente le début de votre activité d’auto-entrepreneur, est sert de “déclaration de début d’activité auto-entrepreneur”
Une copie de pièce d’identité signée avec une certification sur l’honneur de son exactitude
En fonction de la nature de l’activité auto-entrepreneur choisie, il se peut que d’autres documents soient exigés comme une déclaration de non-condamnation ou un justificatif de domicile. Ces éléments seront renseignés en annexe du Cerfa P0.
Devenir auto-entrepreneur en ligne
Il est parfois possible d’imprimer les documents et de les envoyer par voie postale, cependant des plateformes sont désormais à votre disposition en ligne sous forme d’aide auto-entrepreneur. Ces portails facilitent le processus de créer son auto-entreprise, et vous permettent de trouver toutes les informations pour devenir auto-entrepreneur dans un endroit centralisé, ainsi que d’y déposer votre dossier.
En règle générale, vous pouvez créer votre auto-entreprise sur le site de l’URSSAF pour les auto-entrepreneurs.
En fonction de la nature de votre activité, il faut aussi s’immatriculer auprès d’autres organismes comme le répertoire des métiers pour les artisans ou encore le registre du commerce et des sociétés pour une activité commerciale.
Il faut déclarer son activité pas plus de 15 jours avant le début de cette dernière, mais de préférence la faire en amont.
Une fois votre déclaration faite, n’oubliez pas de mettre en place les bons outils pour votre activité d’auto-entrepreneur. Il n’est pas obligatoire d’avoir un compte pro auto-entrepreneur au lancement de votre activité, mais ce dernier est conseillé, surtout qu’il devient obligatoire après un chiffre d’affaires de 10,000 EUR.
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Quelles aides pour les auto-entrepreneurs ?
Lors de la création auto-entrepreneur, vous pouvez prétendre à plusieurs aides financières pour auto-entrepreneur en fonction de votre situation.
Aide au Retour à l’Emploi (ARE) : permet de cumuler allocations chômage et statut auto-entrepreneur, conservant donc vos allocations versées par Pôle Emploi sous certaines conditions.
Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) : recevez une partie de vos allocations chômage sous deux paiements espacés de six mois à condition de ne pas cesser votre activité entre-temps.
Aide à la Création et à la Reprise des Entreprises (ACRE) : réduction ou exonération des charges sociales pendant une durée prédéterminée de votre activité d’entrepreneur.
NACRE : accompagnement poussé dans les démarches d’auto-entrepreneur facilitant la création auto-entrepreneur en début d’activité.
Il existe aussi bon nombre d’aides disponibles au cas par cas en fonction de la région de l’activité, ou de la nature de cette dernière. Par exemple, il existe des aides auto-entrepreneur spécifiques pour le financement et l’accompagnement des auto-entrepreneurs dans le cadre de l’association ADIE.
Déclarations et limites de l’auto-entrepreneur
Démarches facilitées et allégées, frais de dossier quasi-inexistants et la possibilité de réduire les cotisations sociales pendant un an avec l’ACRE, le statut d’auto-entrepreneur est alléchant pour tout entrepreneur qui souhaite se lancer dans une activité commerciale, libérale ou artisanale.
Cependant, il faut savoir que ce statut spécial créé afin d’encourager la création d’activité et de faciliter l'entrepreneuriat en France n’est pas sans contraintes.
Il existe des plafonds de chiffre d’affaires à respecter. En cas de dépassement des seuils pendant deux années consécutives, le statut d’auto-entrepreneur est révoqué et bascule automatiquement sur un régime classique d’Entreprise Individuelle.
Pour ceux qui envisagent de devenir auto-entrepreneur avec une activité de prestation de service commerciale ou artisanale, ainsi que les professions libérales, le seuil s’élève à 72,600 EUR HT. Pour les activités d’achat et revente de marchandises, vente de denrées à consommer sur place et les prestations d’hébergement, ce seuil passe à 176,200 EUR HT.
Comment déclarer son chiffre d’affaires en auto-entrepreneur ?
Les auto-entrepreneurs doivent respecter certaines obligations de déclaration de chiffre d’affaires. Ces déclarations peuvent être trimestrielles ou mensuelles, et servent à effectuer le paiement des cotisations sociales. Même en cas de chiffre d’affaires nul, il faut effectuer cette déclaration, qui se fait sur votre espace personnel du portail pour auto-entrepreneurs de l’URSSAF.
Il existe d’autres déclarations qui servent à déterminer d’autres cotisations comme la cotisation foncière des entreprises (CFE), qui se fait avec le centre des impôts duquel vous dépendez.
TVA et auto-entrepreneur : quand doit-on facturer la TVA en tant qu’auto-entrepreneur ?
Rassurez-vous, la TVA en début d’activité, ce n’est pas une préoccupation majeure. Il existe une franchise en base de TVA qui permet aux micro-entreprises de ne pas facturer la TVA à condition de ne pas dépasser un chiffre d’affaires de 34 400 EUR pour les services ou 85 800 EUR pour les activités de vente.
Si vous pensez dépasser ce seuil assez rapidement, n’hésitez pas à consulter le site des impôts qui explique très clairement la TVA pour les micro-entreprises.
Devenir auto-entrepreneur : une fois les démarches faites, bien réussir sa digitalisation
On parle souvent de la digitalisation des entreprises et des processus. Le bouche à oreille s’opère de plus en plus par le biais du dark social (concept marketing du bouche à oreille mais dans les messageries de réseau sociaux comme Instagram ou Facebook), avoir une présence en ligne devient une nécessité, et accepter les nouveaux moyens de paiement comme le sans contact ou les paiements mobiles se démocratise. Il est facile de s’y perdre.
SumUp propose un écosystème qui répond à tous les besoins d’un auto-entrepreneur, quand le besoin se fait sentir. Vous pouvez commencer par créer un compte pro gratuit avec sa carte Mastercard sans contact afin de gérer le côté financier de votre activité dès le premier jour. Ensuite, à votre rythme, explorez les différents outils proposés par SumUp, sans frais de dossier ni engagement ridicule, et répondez aux attentes de vos clients.
Vous allez pouvoir proposer les paiements par carte bancaire, créer une boutique en ligne, ou même un programme de fidélisation client avec des bons d’achat, et tout cela depuis votre espace SumUp. Depuis ce même espace, il est possible de gérer la facturation client, ainsi que tous vos paiements reçus sur un terminal de paiement SumUp.
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