Quel est le plus avantageux : micro-entreprise ou auto-entrepreneur ?

Faire le choix entre être une micro-entreprise ou auto-entrepreneur est assez simple, puisque c’est la même chose

En place depuis sa création en 2009, l’auto-entreprise est devenu la micro-entreprise en 2016. Jusqu’à cette date, être une micro-entreprise ou un auto-entrepreneur n’était pas la même chose. 

Nous allons aborder l’évolution de ces notions, et essayer de comprendre les changements au fil des années afin de répondre à une question simple : existe-il des différences entre micro-entreprise et auto-entrepreneur ?

Différence entre micro et auto entreprise?

La grosse différence entre la micro-entreprise et l’auto-entrepreneur est que ce dernier n’existe pas. Depuis 2016, la micro-entreprise et l’auto-entrepreneur sont devenus micro-entrepreneurs. Avant cette année, et ce depuis 2009, les deux notions de micro-entreprise et d’auto-entrepreneur coexistaient.

Ces deux régimes étaient similaires, et un auto-entrepreneur était par définition un micro-entrepreneur car souscrit au régime de la micro-entreprise

Mais existait-il vraiment des différences entre micro et auto-entreprise ? Oui : le calcul et le paiement des cotisations sociales.

  • Le micro-entrepreneur en micro-entreprise était un travailleur non-salarié (TNS) et cotisait en tant que tel

  • L’auto-entrepreneur payait ses charges sociales en calculant un pourcentage de son chiffre d’affaires

En micro-entreprise ou auto-entrepreneur, il fallait bien sûr s’acquitter de cotisations sociales, et en pratique, les différences entre micro entreprise et auto-entrepreneur étaient minimes d’un point de vue fiscal. L’auto-entrepreneur bénéficiait simplement du régime micro-social simplifié, et pouvait opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.

Qu’est-ce qu’une auto-entreprise ou micro-entreprise?

Il existe un grand changement depuis 2016 pour ces deux régimes. Une différence entre micro-entreprise et auto-entrepreneur flagrante : ce dernier n’existe plus. Après la fusion des deux régimes, c’est le terme d’auto-entrepreneur qui disparaît, remplacé par le micro-entrepreneur.

Choisir la micro-entreprise, c'est faire le choix d'un régime fiscal créé pour les personnes qui seraient devenus auto-entrepreneurs avant 2016. Il ne s'agit pas d'un statut juridique, le régime de micro-entreprise relève de l'Entreprise Individuelle (EI) et est considéré comme une forme juridique souple.

Un point intéressant au sujet de la responsabilité de la micro-entreprise ou de l'auto-entrepreneur : elle n'est pas totale. Depuis le 15 mai 2022, les entreprises individuelles créées, et donc les micro-entreprises, bénéficient d'une protection supplémentaire. En effet, la responsabilité est limitée aux biens utiles à leur activité professionnelle. Ce changement vaut pour toute nouvelle opération facturée après le 15 mai 2022, inclus pour les micro-entreprises créées avant cette date.

Le micro-entrepreneur : un régime de micro-entreprise ou un statut d'auto-entrepreneur ?

Quand il s'agit de régimes ou de statuts juridiques, les choses se compliquent très rapidement en France. Même si la création de la notion unique de micro-entrepreneur remonte à 2016 et avait pour but de simplifier les choses, on utilise encore les notions de micro-entreprise ou d'auto-entrepreneur librement et de manière interchangeable

Mais concrètement, le micro-entrepreneur n'est pas un statut juridique. Il y a plusieurs notions distinctes en jeu quand on parle de micro et d'auto-entreprise : statut juridique, forme juridique, régime.

On a vu que la micro-entreprise est une Entreprise Individuelle, et donc une forme juridique, non pas un statut. Cette différence est importante, car elle permet aux micro-entrepreneurs qui souhaitent bénéficier de certains avantages de vrais statuts juridiques d'opter pour le régime de la micro-entreprise. 

Conditions d'accès à la micro-entreprise

Vous pouvez donc être micro-entrepreneur si vous êtes une entreprise individuelle ou une EURL soumise à l'impôt sur le revenu dont vous êtes l'associé unique et le gérant.

Il était possible d’opter pour le régime de la micro-entreprise en choisissant le staut d’EIRL, mais depuis le 15 Mai 2022 ce n’est plus le cas. Les Entreprises Individuelles bénéficient automatiquement de la protection du patrimoine personnel depuis cette date, supprimant le besoin de ce statut supplémentaire.

Il existe des critères bien spécifiques au régime de micro-entreprise ou d'auto-entrepreneur qui le précède. Le premier critère valable pour toutes les activités : le seuil du chiffre d'affaires (CA). 

En 2022, les seuils sont : 

  • 176 200 euros en vente de biens ou prestations d'hébergement

  • 72 600 euros pour les prestations de service relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et les professions libérales relevant des bénéfices non commerciaux (BNC)

Si on devait récapituler, la micro-entreprise ou l’auto-entrepreneur sont aujourd’hui le même régime, qui est :

  • Un régime simplifié de l’Entreprise Individuelle

  • Accessible aux entrepreneurs qui souhaitent exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (sauf mention expresse sur la liste des activités interdites en micro-entreprise)

  • Des plafonds de chiffre d’affaires à respecter

Auto-entrepreneur ou micro-entreprise, quels avantages ?

Plus besoin de se demander quel est le plus vantageux de micro-entreprise ou auto-entrepreneur, c’est le même régime. La fusion des deux a permis de simplifier les démarches pour les auto-entrpreneurs, tout en maintenant les avantages du régime de la micro-entreprise.

En effet, opter pour l’auto-entreprise ou la micro-entreprise offre plusieurs avantages : 

  • Vous pouvez vous lancer en micro-entreprise ou auto-entreprise pendant que vous êtes salarié, afin de créer une activité parallèle et de prendre la température.

  • Il est possible de cumuler les allocations chômage ou indemnités journalières avec le régime de micro-entrepreneur.

  • Toutes les démarches de création d’activité, ainsi que les contraintes administratives sont facilitées et allégées.

Déclarer son chiffre d’affaires en micro-entreprise ou auto-entrepreneur

Grâce aux processus simplifiés pour les micro-entrepreneurs, déclarer son chiffre d’affaires est très simple et ne nécéssite pas l’intervention d’un expert-comptable

Au moment de votre création d’activité, l’auto-entrepreneur ou micro-entreprise doit choisir entre des déclarations mensuelles ou trimestrielles. La déclaration se fait en ligne, et le paiement des côtisations sociales peut se faire dans la foulée. Grâce au régime simplifié de la micro-entreprise vous ne payez rien sans chiffre d’affaires.

Afin de faciliter les démarches financières et de lancer son activité de micro-entreprise ou d’auto-entrepreneur, il est recommendé d’avoir un compte pro dédié à l’entreprise. Depuis 2019, l’obligation d’ouvrir un compte pro a été supprimé en-dessous du seuil de 10,000 euros de chiffre d’affaires pendant deux années consécutives. 

Les banques traditionnelles proposent un grand nombre de produits qui ciblent les entrepreneurs qui commencent leur activité, car leur régime tarifaire permet d’être payé peu importe vos recettes. Chez SumUp, on inverse la tendance en vous mettant à la place du pilote de votre argent. SumUp propose un compte pro sans durée d’abonnement ni frais mensuels. Vous payez que si vous êtes payés.

Deux spécificités du régime micro-entreprise ou auto-entrepreneur qu’il faut noter : 

1. Il est possible d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu qui peut être intéressant pour les foyers fiscaux à faibles revenus

2. Une micro-entreprise ou auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges de son chiffre d’affaires. C’est-à-dire que vous êtes imposables sur le chiffre d’affaires en totalité, peu importe vos charges.

Étudiez ces deux points au moment de la création de votre micro-entreprise afin d’optimiser votre fiscalité !

Qu’en est-il de la TVA pour les auto-entrepreneurs ou micro-entreprises ?

Lancer son activité en micro-entreprise est simplifié mais reste un parcours administratif lourd. Heureusement, il y a des mesures en place pour les micro-entrepreneurs et auto-entrepreneurs qui débutent leur activité sous le régime de la micro-entreprise.

Parmis ces mesures il existe la franchise en base de TVA, un avantage conséquent qui permet de ne pas se soucier de la TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d’affaires en micro-entreprise. Cet avantage pour les auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs permet notamment de ne pas facturer les 20% de TVA supplémentaires avant d’atteindre un des deux seuils (à ne pas confondre avec les seuils limites de chiffre d’affaires pour le régime de la micro-entreprise).

Seuils de la franchise en base de la micro-entreprise

Il existe deux seuils pour une micro-entreprise qui bénéficie de la franchise de base : 

  • Le seuil de base : si ce seuil est dépassé pendant deux années consécutives, sans pour autant dépasser le seul de la tolérance, la franchise en base ne s’appliquera plus à partir du 1 Janvier de l’année suivante

  • Le seuil de tolérance : si ce seuil est dépassé, il faut commencer à facturer la TVA dès le mois de dépassement prévu

Alors, est-ce qu’il existe des différences entre auto-entrepreneur et micro-entreprise ?

Depuis 2016 et la loi Pinel qui a fusionné les deux notions, le régime officiel est la micro-entreprise. Cependant, les deux termes d’auto-entrepreneur et micro-entrepreneur ou micro-entreprise sont utilisées dans la vie courante, et ce même dans des documents officiels. 

Il n’existe aucune différence entre la micro-entreprise et l’auto-entrepreneur, les deux notions désignent la même chose et profitent donc des régimes micro-fiscal et micro-social.

Régimes micro-fiscal et micro-social pour les micro-entreprises

Le régime micro-fiscal est la façon de simplifier l’imposition des micro-entreprises. L’auto-entrepreneur est imposé sur son chiffre d’affaires moins un abattement en fonction de son activité. La micro-fiscalité remplace le besoin de calculer et déduire les charges de votre activité, en appliquant cet abattement sur le CA.

Dans le cas de figure où vos charges fixes dépasseront largement ce taux d’abattement de micro-entreprise, il peut être intéressant de se tourner vers un statut juridique qui permet la déduction de charges réelles, comme une société. 

En optant pour la déduction de charges réelles, il est crucial de maintenir une trésorie bien organisée et cela commence par le compte pro. Même si les banques traditionnelles et leurs filiales de banques en ligne commencent à rattraper leur retard, il peut toujours être compliqué d’obtenir des documents, voir même des paiements, en temps et en heure.

Le compte pro SumUp se gère entièrement depuis une application web ou smartphone et vous permet de garder la main sur vos paiements, et de trouver en quelques secondes les informations sur vos charges.

Enfin, le régime micro-social est une simplification des côtisations sociales qui prélève un taux réduit de charges sociales en fonction du CA de la période choisie (mensuelle ou trimestrielle).

Ces taux forfétaires sont en fonction de la nature de l’activité exercée : 

Micro-entreprise ou auto-entrepreneur : à vous de vous différencier !

Il n’existe donc pas de différences entre les deux statuts qui forment dorénavant le même régime. Cependant, il existe bien des différences entre votre entreprise et celles de vos concurrents ou de vos partenaires. 

Se différencier en tant que micro-entreprise n’est pas simple, surtout avec l’explosion du nombre d’auto-entrepreneurs depuis quelques années. Les clés de la réussite se trouvent non seulement dans votre offre de produit ou service, mais aussi dans vos outils, et la gestion de votre micro-entreprise

Au lancement de votre activité d’auto-entrepreneur, choisissez des outils gratuits dont l’utilisation est flexible et peut croître avec votre activité. SumUp propose notamment le compte pro gratuit qui propose des paiements instantanées, ainsi qu’une carte Mastercard sans contact pour vos dépenses pro. Cette option réduit largement votre budget bancaire, tout en améliorant votre gestion financière de petite entreprise. Toutes vos infos seront disponibles au sein d’un même espace H24.

Au-delà de votre compte pro, une autre grosse dépense lors de la création d’une activité d’auto-entrepreneur sont les méthodes de paiement. Accepter la carte bancaireest cruciale, et pourtant… Les banques se réjouisse de cette tendance chez le consommateur et se permette de vous proposer des contrats onéreux et avec de longs engagements.

Optez pour un TPE SumUp, et profitez d’un taux abordable sans engagement. Vous ne payez que lorsque vous êtes payés, vous permettant de créer votre activité et d’avoir une longueur d’avance sur les autres.

Ne lancez pas votre activité d’auto-entrepreneur ou micro-entreprise avec des dépenses : trouvez des partenaires et fournisseurs qui vont vous propulsez vers la réussite.

SumUp Team